Une expérience du terrain (l'image est extraite d'un blog qui n'existe plus)
Les amis, on peut dire que ça y est, je suis rentrée en contact avec la population grenobloise.Pour tout dire j'imaginais que ça se passerait différemment...genre que je discuterais autour d'un verre du soleil, de la pollution, des méchants parisiens (oui je vends mon âme au diable faut ski faut hein...). J'aurais pu rencontrer des Grenoblois dans une soirée organisée par la boîte du lémurien, grâce à une association de macramé, à la caisse de Single price pour ne citer aucune marque...Mais nan, comme toujours, j'ai choisi la méthode qui tue. Et c'est pas peu dire. Je suis entrée en contact...au sens propre du terme ! C'est arrivé la semaine dernière durant ma pause déjeuner. Je marchais dans la rue le nez au vent et la sandale légère, mes idées vagabondaient, la braguette de mon pantalon était ouverte...la routine estivale. Tout à coup, par infortune, ma birki rouge cerise a glissé sur le coin du trottoir et je me suis retrouvée les quatre fers en l'air en moins de temps qu'un éternuement sans savoir ce qui m'arrivait. Le shéma serait restée classique si, n'ayant pas pris d'embonpoint ces temps-ci, ma chute s'était bornée à une glissade. Pensez-vous, j'ai continué à rouler bouler sur la voie publique pour atterrir à la terrasse d'un restaurant sous les yeux médusés d'un public croquant du mesclun. J'ai revissé mon soulier, suis partie d'un faux éclat de rire pour leur signifier que leur jugement je me le carre dans le postérieur droit et j'ai poursuivi ma route non sans avoir prévenu : " Ca peut arriver hein". La main minablement agrippée à mon sac à main, la taille raide, j'ai passé mon chemin en espérant que la prochaine fois je me ferai des potes en aidant un petit vieux à traverser la route.