Quand j'ai quitté la maison, j'ai pris mon petit baluchon
Les quelques trucs qui sont à moi un vieux shampoing, une tasse, un chat
un dictionnaire des rêves bleu, une robe, un portrait de nous deux
pas question de te laisser une rognure d'ongle ou un cheveu,
tu l'as voulu tu l'as voulu
tu m'aimes plus tu m'aimes plus

J'ai pris mes cliques et mes claques, sur le pavé, j'ai ressassé
C'est pas possible, je l'ai pas vu que tu voulais me délaisser
Notre histoire est en plastique, j'aurais mieux fait de t'éviter
ma grand mère est sarcastique, elle me conseille de te buter

tu l'as voulu tu l'as voulu
tu m'aimes plus tu m'aimes plus

A un carrefour soudain, mon baluchon s'est renversé
Il pleut très fort dedans mes yeux et mon dico est tout mouillé
je tape du poing, je m'égosille, j'appelle mon chat qui se tire
la photos de nous deux s'envole, jbois mon shampoing pour en finir
tandis que file le passé je prend ma guitare pour chanter
j'ai bu la tasse trop vite mais jme suis jamais noyée

tu l'as voulu, tu l'as voulu
je m'aime plus, je m'aime plus

Quand j'ai quitté le bitume, mon corps ne pesait qu'une plume,
j'ai laissé toutes mes affaires pour aller rencontrer la terre,
Il n'y avait personne sauf moi pour m'indiquer le chemin
j'avais pas de plan, plus d'idées et plus de fleurs dans mon jardin
Alors j'ai pris un train, j'ai balancé mon train train, j'ai serré quelques mains
bavardé avec mes voisins,
En espérant que tout sera mieux demain, et puis j'ai attendu la chute
mais je suis pas très forte en chut, garder le silence ça me va,quand ya personne en face de moi

Je l'ai voulu, je l'ai voulu
je m'aime plus, je m'aime plus

Des kilomètres me séparent de la torpeur de mes ancêtres
j'ai la gniaque et je regarde les bourgeons de bonheur renaître
je suis pas venue ramasser les miettes, il n'ya rien que je regrette
mon ego est tristophage, je suis pas sage comme une image, j'aime la plage, tourner la page
ton soleil est mon soleil, on danse tous la valse pareil
mais dans la mienne, ya des paillettes, des jolies paires de lunettes,des kaleïdoscopes
où on est plein à se donner la main, personne n'est seul dans son coin,
mais dans le mien, ya plus ta tête...
je l'ai voulu, je l'ai voulu
je t'aime plus je taime plus

J'ai essayé d'inverser les chiffres mais c'est pire alors tant pis...

Pouais je sais j'ai passé tout le mois d'octobre sans poster. Mais bon c'est comme ça y'a des fois on a pas envie
Pis c'est l'hiver, j'ai froid, j'ai faim, j'ai le nez qui coule et le sex appeal de Simone Garnier dans mon pyj en pilou et pis ça risque pas de s'arranger avec le frimas qui pointe le bout de son cache nez.
Je me demande quel tour je veux faire prendre à ce blog, il me lasse un peu (mais pas vous mes lecteurs d'amûur). Que des photos ? Que des histoires ? rien du tout ?
Faut voir...

Désolée pour mon absence , j'ai eu à gérer pas mal de choses ces derniers temps et j'étais en vadrouille. J'ai eu l'occasion d'y découvrir les urgences de la charmante ville de Hyères et je ne regrette pas d'y être passée pour l'expérience sociologique, un peu plus pour l'expérience traumatique. Je pourrais vous raconter ma nuit là-bas mais étant donné que c'est la rentrée est signe de renouveau, de petits cartables cirés et de chouettes bataille de marrons, je préfère vous poster quelques photos de vacances comme un clin d'œil à vos belles vacances à la crème solaire :

1- J'ai retrouvé le père de Brice de Nice pour vous lecteurs !



2- J'y rajoute de la fesse



3- du sport



4- Et un peu de poésie, les vacances quoi !

Listen "Jason mraz feat. colbie caillat Lucky"

J'ai pas mal bourlingué ces derniers jours c'est pour ça que je n'ai pas donné de nouvelles. Mais je reviens en fanfare avec une batterie de nouvelles photos et surtout de la fesse ! zaurez pas perdu vot' temps :)

Hier en pleine nuit dans le 38000, le ciel était comme ça, c'est fou nan ? On avait l'impression que le type chargé de la lumière du ciel s'était gourré de projo. Heureusement que j'étais pas complètement endormie sinon je me serais levée pour aller me faire un bol de céréales et regarder les infos du matin. A cette heure là, je pense que c'est Brigitte Lahaye, qui l'air catastrophée, m'aurait annoncé les dernières mauvaises nouvelles. Un crash aérien avec un commandant en slip à scratchs ça aurait été drôle.

Pendant que mon lémurien rageur assassinait son cinquantième moustique à coup de bombe Raid (quatre nuits qu'il me réveille en insultant toute la création pour un minuscule bouton sur le doigt de pied), je me noyais dans le bleu de cette immensité lactaire. Comme une libellule rêveuse, je me suis endormie en guettant mon étoile la tête en biais sur ma parcelle de lit. J'ai pas fait de voeu parce que définitivement le mètre soixante dix et la carrière de grand reporter en Afrique c'est difficile à obtenir et j'ai passé l'âge pour la voiture de Barbie. Mais c'était chouette.Vous voulez que je fasse un souhait pour vous la nuit prochaine ?