Le dégradé, l'authentique
Délaver un jean, couper un tee-shirt ou réussir un dégradé hirsute, ça ne s'improvise pas quoi qu'on en pense.C'est là tout le talent du faux naturel inventé par les modeux. Et nous pauvre ères on se dit que sur un malentendu ça peut marcher. On se tente le blond peroxydé rock n' roll qu'on a vu dans la presse féminine le mois dernier mais version maison. Et c'est comme ça qu'on tombe dans le gouffre absolu, le no man's land de la mode où flirtent escarpins blancs en simili, leggings en lycra et extensions en synthétique à résille. C'est comme ça qu'on tombe nez à nez avec ça :
La gamine a encore de beaux jours devant elle, certes mais vous imaginez le chambrage au lycée ? Sont méchants à c'tâge là en plus... Elle va être obligée de s'payer trois ans de psychothérapie plus tard alors qu'avec une cinquantaine d'euros lpour une bonne coupe la question aurait été réglée.